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Le Nouvel An chinois d'une Péruvienne

criPublished: 2022-02-18 14:26:51
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Le Nouvel An chinois est la fête chinoise préférée de María Osterloh Mejía, une jeune Péruvienne. Pendant ses années d’études en Chine, elle a vécu pleinement ces festivités et s’est prise de passion pour la fête du Printemps, qui reflète la richesse des traditions du pays.

Des traditions uniques

En 2016, Mme Mejía, alors âgée de 28 ans, est arrivée en Chine pour un master à l’Université normale de Beijing. Cette amatrice de culture orientale est alors tombée amoureuse de la fête du Printemps, avec son lot de traditions comme les sentences parallèles, les pétards, les dîners de famille, et les danses du dragon et du lion. Une ambiance de nouveauté et d’exotisme qui ne pouvait que l’attirer.

« Ce que j’aime le plus dans le Nouvel An chinois, c’est la nourriture que les gens préparent pour cette occasion », dit cette gourmande. Si la gastronomie chinoise est la plus riche au monde, elle avoue avoir un faible pour les raviolis chinois, jiaozi. Dans le nord de la Chine, la tradition veut que l’on en mange la veille du Nouvel An, une façon unique d’exprimer ses vœux et ainsi faire ses adieux à l’année qui se termine et célébrer celle qui vient. « Une semaine avant les vacances de la fête du Printemps, notre professeur de chinois nous a emmenés dans la cuisine de la cantine pour apprendre à faire des jiaozi », se souvient la jeune Péruvienne qui a été marquée par cette expérience.

« En tant que Péruvienne, j’aime beaucoup la cuisine cantonaise », explique-t-elle, disant que les premiers immigrants chinois au Pérou étaient principalement originaires du Guangdong et que de nombreux restaurants chinois dans son pays combinent les deux cuisines. Quand elle était au Pérou, elle fréquentait les restaurants chinois, et à Beijing, elle allait périodiquement dans un restaurant cantonais y prendre un petit repas.

Mme Mejía est aussi attirée par la calligraphie chinoise, qu’elle trouve très élégante. Elle avait même collé des sentences parallèles sur la porte de la résidence universitaire. En plus de leur signification, c’est surtout leur beauté qui reflète la culture traditionnelle chinoise qui l’a attirée. Elle rencontrait souvent des personnes âgées pratiquant la calligraphie dans les rues. Certaines en faisaient avec un gros pinceau trempé dans l’eau sur le sol en béton des parcs. Elle utilise elle-même la calligraphie comme un moyen amusant et facile de mémoriser les caractères chinois, et elle a également essayé de pratiquer la calligraphie avec un pinceau, mais elle dit modestement qu’il lui reste encore beaucoup à apprendre.

Après son retour au Pérou, Mme Mejía a également été invitée à participer à la célébration du Nouvel An organisée par l’ambassade de Chine au Pérou. « C’était une soirée pleine de danses traditionnelles et de délicieux plats chinois entre amis. » Le Nouvel An au Pérou est très animé. « Pendant le Nouvel An chinois, les rues de Chinatown sur la Calle Capón à Lima sont noires de monde, et avec les danses du dragon et du lion, la calligraphie, les percussions, tout cela crée une atmosphère festive. » Certaines institutions et associations, comme l’Institut Confucius, organisent également des activités culturelles et artistiques ouvertes au public pour les célébrations. Elle a donc emmené avec elle toute sa famille pour partager cette ambiance de fête chinoise.

María Osterloh Mejía en photo avec Minnie au Parc Disneyland de Shanghai pendant le Nouvel An chinois 2017

Le pic des voyages de la fête du Printemps

Durant les congés de la fête du Printemps, Mme Mejía et une camarade de classe mauricienne étaient allées visiter Shanghai. Elles ont assisté à la danse du dragon à Disneyland et acheté des produits du Nouvel An tout comme les habitants le faisaient : des vêtements neufs, des spécialités locales de Shanghai et un coq en peluche. C’était en effet l’année du Coq et toutes deux connaissant la tradition du zodiaque chinois, elles ont acheté cette mascotte symbolique. Malgré les progrès socioéconomiques dont bénéficient les Chinois, ces traditions ne se perdent pas et sont transmises de génération en génération.

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