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D’Angkor Vat aux stupa du Népal, la Chine participe à la restauration du patrimoine culturel mondial

criPublished: 2021-10-09 14:10:32
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C'était en 1985 que la Chine a adhéré à la « Convention du patrimoine mondial ». La Chine compte désormais 56 sites classés sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco et elle fait partie des pays qui possèdent le plus grand nombre de sites classés. Grande nation en termes de patrimoine mondial, depuis des années, la Chine participe aussi activement à la coopération internationale pour la conservation du patrimoine mondial. Elle soutient la stratégie « Priorité Afrique » lancée par l’Unesco dans le domaine du patrimoine et aide le continent africain à protéger son patrimoine ; de plus, la Chine a accordé son aide au Cambodge, à l'Ouzbékistan et au Népal pour la restauration des reliques historiques de ces pays.

Wang Jing, jeune restauratrice de l’équipe chinoise d’assistance à la restauration des reliques historiques au Cambodge, surveille les vestiges du Palais d’Angkor Vat. En tant que responsable du projet de restauration des vestiges du Palais d’Angkor Vat, elle va passer 11 ans à restaurer ce site historique avec ses collègues. Wang Jing:

« Ce projet a commencé en 2019 et il durera jusqu’en 2030, il nécessite au total près de 11 ans. Les vestiges du palais se trouvent au centre de la cité d’Angkor. A part le "Sourire Khmer", le plus célèbre édifice situé en plein coeur de la cité d’Angkor, les vestiges du palais représentent un bâtiment dont l’usage a continuellement duré entre 400 à 500 ans. C'est là que se trouvait le siège de l’Empire Khmer. »

Le site d’Angkor a été classé en 1992 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Un an après, le gouvernement cambodgien et l’Unesco ont lancé conjointement une opération internationale destinée à préserver les vestiges d’Angkor Vat. Une dizaine de pays ont accordé continuellement des assistances financières et techniques. La Chine, l’un des premiers initiateurs et participants de cette opération, a participé à la conservation du site d’Angkor depuis les années 90 dans le but d’aider le Cambodge à réhabiliter ses temples et anciennes architectures effrondés ou endommagés. A l’heure actuelle, les restaurateurs chinois ont achevé les travaux de réparation des Temples ChauSay Tevoda et Ta Keo.

Pour Wang Jing, la capacité d'assumer le projet de restauration des vestiges du Palais, montre que les réalisations des équipes de restauration chinoise durant plusieurs décennies sont hautement reconnues par le gouvernement cambodgien et la communauté internationale. Wang Jing:

« En 1998, nous avons entrepris la restauration du Temple ChauSay Tevoda. Nous étions encore des élèves dans le domaine de la restauration protégés par Angkor ; durant la deuxième phase d’assistance au Cambodge, à partir de 2007, nous avons effectué la restauration du Temple Ta Keo, et du point de vue architectural, nous avons mis le concept et l’innovation des mesures dans la restauration des vestiges historiques en pierre. Pour la 3e phase, on peut dire que l’équipe chinoise se classe au premier rang mondial, une preuve convaincante, c'est que la Chine assume la présidence du projet de restauration du Temple de Preah Vihear, un autre patrimoine mondial du Cambodge inscrit sur la liste de l’Unesco. De plus, le Cambodge a confié la restauration du Palais d’Angkor Vat, un important site du patrimoine, aux restaurateurs chinois. Cela témoigne également de la reconnaissance pour tout notre travail de restauration. »

Pour faire rayonner la contribution remarquable de l’équipe chinoise de la restauration des biens culturels, en décembre 2018, la ministre cambodgienne de la Culture Phoeurng Sackona, en représentant le Premier ministre Hun Sen, a attribué les médailles de chevalier du Royaume cambodgien à trois personnes de l’Institut de recherches sur le patrimoine culturel de Chine, à savoir Xu Yan, Wang Yuanlin et Gujun. Xu Yan, restaurateur émérite qui se consacre à ce métier depuis 30 ans, ne s'est jamais ennuyer de son travail, et au contraire, il le trouve de plus en plus intéressant.

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